16 février: 6ème dimanche ordinaire C

L'Évangile du dimanche

 

EvangileÉvangile de Jésus Christ selon saint Luc 6, 17-26

Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine.  Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon.

Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le Royaume de Dieu est à vous!  Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés! Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez!  Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme.  Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.

Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation!  Malheureux, vous qui êtes repus maintenant: vous aurez faim!  Malheureux, vous qui riez maintenant: vous serez dans le deuil et vous pleurerez.  Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

Méditation sur l'Évangile

 

Un jour, Jésus est descendu de la montagne pour venir dans la plaine, où vivent hommes et femmes, d'hier et d'aujourd'hui. II y avait des riches, ceux qui ont de l'argent, qui ont des relations et de belles manières, ceux qui ont une belle place, ceux qui s'en tirent toujours. Et il y avait des pauvres, des gens qui n'ont pas de chance, des gens qu'on ne fréquente pas, sans pays, sans logis, immigrés et exclus. Et c'est eux que Jésus a regardés dans les yeux. Et tant pis pour les riches. Et l'on a cru entendre comme la voix de Dieu qui disait : "Je vous aime."

Et dans cette foule-là, il y avait aussi des comblés, des repus ; bien mangé et bien bu, merci petit Jésus ; ceux qui sont contents d'eux, ceux qui ont tout ce qu'ils veulent, ceux qui ne rêvent plus de rien, ceux qui sont installés, ceux qui ne se dérangent pas. Mais il y avait aussi ceux et celles qui ont faim, faim de pain simplement, en tiers-monde et chez nous ; ceux et celles qui ont faim de paix, de dignité, et d'être reconnus. C'est sur eux que Jésus a arrêté son regard. Tant pis pour les repus. Et l'on a cru comprendre comme la voix de Dieu qui disait : "Je vous aime."

II y avait encore tous ceux qui étaient fiers qu'on dise du bien d’eux et qu'on les applaudisse ; qui aiment qu'on reconnaisse qu'ils se conduisent bien, qu'ils sont intelligents, qu'ils savent plus que d'autres, qu'ils font autorité. Mais il y a aussi ceux et celles qui sont prophètes pour leur temps ; qui bousculent et dérangent les institutions, sociétés, Eglises, qui s'enferment sur elles-mêmes. Jésus les a regardés. Tant pis pour ceux et celles qui ne sont que faux prophètes. Et l'on a entendu Dieu lui-même leur dire : "Vous êtes mes préférés."

Date de dernière mise à jour : 15/02/2025

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