26 janvier 3ème dimanche ordinaire C

L'Evangile du dimanche...

 

Commencement de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 1-21

EvangilePlusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de la Parole.  C'est pourquoi j'ai décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.

Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.  Il enseignait dans les synagogues des Juifs et tout le monde faisait son éloge.  Il vint à Nazareth, où il avait grandi.  Comme il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.  On lui présenta le livre du prophète Isaïe.  Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : « L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction.  Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. » Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit.  Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.  Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »

II était revenu, dans son pays, en Galilée. Et dans toute la région, il devenait célèbre, on faisait son éloge. Et même à Nazareth, son village natal, où il avait grandi, il prenait la parole dans la synagogue. Ainsi, dès le départ, donnait-il la couleur. Non, il ne serait pas un de ces spécialistes qui sortent des grandes écoles, tout bardés de diplômes, qui viennent de la ville sainte, avec une auréole et munis d'un mandat. Mais il serait un homme, un vrai, bien de chez nous, avec les pieds sur terre. Pas un homme du passé, ou de loin, ou d'ailleurs, mais un homme d'aujourd'hui.

Ainsi donc au village, chez lui, à Nazareth, ce jour-là, il s'assit, en refermant le livre. Tous, à la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Et voici qu'il leur dit : "Cette parole d'Ecriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit." Ce n'est pas pour plus tard, dans un monde futur, lointain, hors de portée. Une sorte de grand soir qui permet de rêver. Une sorte d'opium pour que le peuple attende : priez, nous ferons le reste. Une de ces promesses qui vous démobilise. Parce que le bonheur, c'est toujours pour plus tard. Mais non, dit-il, pour aujourd'hui.

Et c'est à nous maintenant, dans notre Galilée, à prendre le relais. Pour que la Bonne Nouvelle soit annoncée aux pauvres. Pour que les prisonniers retrouvent la liberté. Et pour que les aveugles découvrent la lumière. Pour que les immigrés trouvent accueil et gîte. Pour que ceux qui ont faim gagnent de quoi manger. Pour que ceux qui ont froid gagnent de quoi se loger. Pour que tous les exclus, par les sociétés comme par les religions, les nations, les Eglises, retrouvent une juste place. II n'y a pas de temps à perdre. Car c'est pour aujourd'hui.

Date de dernière mise à jour : 25/01/2025

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