1er avri 2025: l'Évangile et sa réflexion

L'Évangile

« Aussitôt l’homme fut guéri » (Jn 5, 1-16)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu ;
rends- moi la joie d’être sauvé.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Ps 50, 12a.14a)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

À l’occasion d’une fête juive,
Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis,
il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha.
Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades,
aveugles, boiteux et impotents.
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là,
et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps,
lui dit :
« Veux-tu être guéri ? »
Le malade lui répondit :
« Seigneur, je n’ai personne
pour me plonger dans la piscine
au moment où l’eau bouillonne ;
et pendant que j’y vais,
un autre descend avant moi. »
Jésus lui dit :
« Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l’homme fut guéri.
Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pied :
« C’est le sabbat !
Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »
Il leur répliqua :
« Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit :
“Prends ton brancard, et marche !” »
Ils l’interrogèrent :
« Quel est l’homme qui t’a dit :
“Prends ton brancard, et marche” ? »
Mais celui qui avait été rétabli
ne savait pas qui c’était ;
en effet, Jésus s’était éloigné,
car il y avait foule à cet endroit.

Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit :
« Te voilà guéri.
Ne pèche plus,
il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »
L’homme partit annoncer aux Juifs
que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Et ceux-ci persécutaient Jésus
parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

Sa réflexion

L'Évangile du 1er avril 2025 nous présente la guérison miraculeuse d'un homme paralysé depuis trente-huit ans, racontée dans l'Évangile selon saint Jean (Jn 5, 1-16). Ce récit nous invite à réfléchir sur la foi, la guérison et la miséricorde divine.

L'homme paralysé, couché près de la piscine de Bethzatha, symbolise notre propre impuissance et nos limitations face aux défis de la vie. Comme lui, nous attendons souvent une aide extérieure pour surmonter nos difficultés. La question de Jésus, « Veux-tu être guéri ? », résonne en chacun de nous. Elle nous interpelle sur notre désir profond de transformation et de libération des chaînes qui nous entravent, qu'elles soient physiques, émotionnelles ou spirituelles.

La réponse de l'homme, qui se plaint de ne pas avoir d'aide pour entrer dans l'eau au bon moment, montre à quel point nous pouvons être prisonniers de nos excuses et de notre passivité. Nous blâmons souvent les circonstances ou les autres pour notre inaction, oubliant que la véritable guérison commence par un acte de foi et de volonté personnelle.

Jésus, en ordonnant à l'homme de se lever, de prendre son brancard et de marcher, nous enseigne que la guérison est possible lorsque nous faisons confiance à Sa parole et agissons en conséquence. Ce miracle nous rappelle que Dieu nous appelle à dépasser nos limites et à croire en notre capacité à être transformés.

Cet Évangile nous invite également à méditer sur le sens du sabbat. Les Juifs, scandalisés que l'homme porte son brancard un jour de sabbat, montrent une rigidité dans l'interprétation de la loi. Jésus, au contraire, nous enseigne que l'amour et la miséricorde doivent toujours primer sur les règles et les traditions. La guérison de l'homme, même un jour de sabbat, témoigne de la priorité de la compassion divine sur les prescriptions humaines.

Enfin, cet Évangile nous rappelle l'importance de la gratitude et du témoignage. L'homme guéri partage son expérience avec les autres, annonçant que c'est Jésus qui l'a guéri. De même, nous sommes appelés à être des témoins de l'amour et de la miséricorde de Dieu dans notre vie quotidienne, en partageant nos propres expériences de guérison et de transformation avec ceux qui nous entourent.

Puissions-nous, comme cet homme, trouver la force de nous lever et de marcher dans la foi, en faisant confiance à la parole de Jésus et en témoignant de Sa miséricorde dans nos vies.