la bienveillance ?

 

Reflexion 1La bienveillance est souvent perçue comme une qualité douce, presque passive. Pourtant, elle exige un véritable engagement intérieur et une force profonde. Être bienveillant ne signifie pas simplement être gentil ou éviter les conflits, mais plutôt adopter une posture d’écoute, de compréhension et de générosité envers les autres.

Dans un monde où l’individualisme et la rapidité dominent, la bienveillance devient un acte de résistance. Elle nous invite à ralentir, à voir l’autre non comme un obstacle ou un moyen, mais comme un être humain avec ses fragilités, ses espoirs et ses douleurs. Elle suppose de dépasser nos jugements hâtifs et nos préjugés pour reconnaître en chacun une dignité inaltérable.

Mais la bienveillance ne se limite pas à l’extérieur ; elle commence en nous-mêmes. Il est difficile d’être réellement bienveillant envers autrui si nous sommes en guerre contre nous-mêmes. Apprendre à s’accorder du respect, du pardon et de la douceur est une étape essentielle pour pouvoir ensuite offrir le même regard aux autres.

Enfin, la bienveillance n’est pas naïve : elle ne consiste pas à tout accepter ni à se laisser manipuler. Elle demande discernement et courage. Être bienveillant, c’est parfois dire des vérités difficiles, poser des limites, mais toujours avec respect et souci du bien de l’autre.

Ainsi, la bienveillance est une force discrète mais puissante. Elle ne change peut-être pas le monde en un instant, mais elle transforme ceux qui la pratiquent et ceux qui la reçoivent, créant ainsi une onde de paix et d’humanité autour de nous.

Date de dernière mise à jour : 28/02/2025

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