je ne pouvais que partager
Oui, je ne pouvais que partager ce que Monsieur Geoges Dallemagne a écrit. je suis en total accord avec lui. Nous ne pouvons pas rester des spectateurs de se qui se passe! Faisons circuler cette interpellation et demande. Innondons les réseau sociaux de cet écrit.... Faire carême c'est aussi cela... c'est même cela!
“Monsieur l’ambassadeur des États-Unis en Belgique,
Je m’adresse à vous aujourd’hui car vous êtes le représentant d’un pays avec lequel nous avons une longue tradition d’amitié. Je vous écris car j’imagine, j’espère, votre effroi et votre révulsion face à la cruauté et la brutalité de vos nouveaux dirigeants. La réunion d’hier dans le bureau Ovale entre le président Trump, le vice-président Vance et le président Zelenskyi restera dans l’histoire de votre pays et dans l’histoire du monde comme une des pages les plus honteuses des relations internationales. Personne ne mérite tant de haine, de vulgarité, d’arrogance : ni l’Ukraine, ni l’Europe, ni la population américaine. Il faut que cela cesse. Comment peut-on insulter avec autant de violence le dirigeant d’un pays, l’Ukraine, et à travers lui tout un peuple qui paye chaque jour le prix du sang pour avoir voulu se battre pour les valeurs que vous et moi nous chérissons : la liberté, la souveraineté, le droit, la démocratie? Comment peut-on agresser un pays déjà profondément meurtri par une guerre qu’il n’a pas déclenchée, qu’il n’a jamais voulue et qui lui est imposée par Poutine, un conquérant brutal qui bombarde depuis trois ans des villes, des écoles, des hôpitaux en violation complète du droit international? Nous savions votre président incapable de la moindre empathie envers les nombreuses victimes des atrocités du Kremlin. Nous connaissions son cynisme lorsqu’il s’agit de faire de l’argent sur un champ de bataille. Aujourd’hui il démontre aussi son absence totale de morale, le danger qu’il représente pour le monde. Il faut arrêter de le servir. Il a besoin de vous, de vos collègues diplomates américains et de l’ensemble de l’administration pour commettre ses forfaits. Ne soyez pas son complice. Montrez que vous êtes un homme libre, attaché aux valeurs de nos démocraties, aux valeurs de notre alliance, celles qui figurent dans notre charte commune. Démissionnez. Vous serez notre héros.
Très cordialement, Georges Dallemagne”