Conte: le trésor d'Elio

 

Il était une fois, dans un petit village niché au creux des montagnes, un homme nommé Elio. Il n’était ni riche ni célèbre, mais il possédait un cœur léger et un sourire sincère. Chaque Contesmatin, il se levait avec le chant des oiseaux, ouvrait sa fenêtre et respirait l’air frais en murmurant :
— Quelle belle journée s’annonce !

Elio menait une vie simple. Il cultivait un petit jardin, réparait les toits des maisons du village et aidait ceux qui en avaient besoin. Il ne possédait qu’une humble maison, quelques outils et un vieux chat nommé Plume, qui passait ses journées à somnoler au soleil. Pourtant, il semblait toujours heureux, et cela intriguait beaucoup les villageois.

Un jour, un marchand riche et puissant arriva au village. Il entendit parler d’Elio et de son bonheur, et cela le fit rire.
— Comment un homme sans or, sans gloire et sans grandes possessions peut-il être heureux ? demanda-t-il en secouant la tête.

Curieux, il alla voir Elio et lui dit :
— Si tu veux être véritablement heureux, viens avec moi en ville ! Là-bas, tu pourras gagner beaucoup d’argent, t’acheter une grande maison et vivre dans le luxe.

Elio sourit et répondit doucement :
— Merci, mais je suis déjà heureux ici.

Le marchand insista. Il lui montra des pièces d’or, des vêtements somptueux, lui parla des festins et des honneurs. Finalement, Elio se laissa convaincre. Il quitta son village, laissant derrière lui son jardin, sa maison et son chat.

Arrivé en ville, il travailla dur et amassa une petite fortune. Il s’acheta de beaux habits, mangea dans les plus grandes auberges et vécut dans une maison plus grande qu’il ne l’avait jamais imaginé. Mais, au fil du temps, quelque chose lui manquait. Il n’avait plus le temps de regarder le soleil se lever, ni d’écouter le chant des oiseaux. Son cœur, autrefois si léger, semblait désormais alourdi.

Un matin, il s’assit devant sa grande fenêtre et se demanda :
— Pourquoi, malgré tout ce que j’ai, mon cœur ne chante-t-il plus comme avant ?

C’est alors qu’il comprit. Son bonheur ne venait pas de ce qu’il possédait, mais de la simplicité de sa vie, de la paix d’un matin frais, du plaisir de cultiver son jardin, et du bonheur d’aider ses voisins.

Sans attendre, il rassembla ses affaires et rentra chez lui. Lorsqu’il arriva au village, son vieux chat Plume l’attendait sur le seuil de la maison, les yeux mi-clos sous le soleil doré. Elio reprit ses habitudes : il jardinait, réparait les toits, partageait ses repas avec ses amis. Et chaque matin, en ouvrant sa fenêtre, il respirait profondément et murmurait :
— Quelle belle journée s’annonce !

Il avait retrouvé son trésor : le bonheur d’une vie simple

Date de dernière mise à jour : 10/02/2025

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