l'Évangile du 24 février 2025 et sa réflexion

L'Évangile

Alléluia. Alléluia.
Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean,
descendirent de la montagne ;
    en rejoignant les autres disciples,
ils virent une grande foule qui les entourait,
et des scribes qui discutaient avec eux.
    Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite,
et les gens accouraient pour le saluer.
    Il leur demanda :
« De quoi discutez-vous avec eux ? »
    Quelqu’un dans la foule lui répondit :
« Maître, je t’ai amené mon fils,
il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
    cet esprit s’empare de lui n’importe où,
il le jette par terre,
l’enfant écume, grince des dents
et devient tout raide.
J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit,
mais ils n’en ont pas été capables. »
    Prenant la parole, Jésus leur dit :
« Génération incroyante,
combien de temps resterai-je auprès de vous ?
Combien de temps devrai-je vous supporter ?
Amenez-le-moi. »
    On le lui amena.
Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ;
l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
    Jésus interrogea le père :
« Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? »
Il répondit :
« Depuis sa petite enfance.
    Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau
pour le faire périr.
Mais si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
    Jésus lui déclara :
« Pourquoi dire : “Si tu peux”… ?
Tout est possible pour celui qui croit. »
    Aussitôt le père de l’enfant s’écria :
« Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
    Jésus vit que la foule s’attroupait ;
il menaça l’esprit impur, en lui disant :
« Esprit qui rends muet et sourd,
je te l’ordonne, sors de cet enfant
et n’y rentre plus jamais ! »
    Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions,
l’esprit sortit.
L’enfant devint comme un cadavre,
de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
    Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva,
et il se mit debout.
    Quand Jésus fut rentré à la maison,
ses disciples l’interrogèrent en particulier :
« Pourquoi est-ce que nous,
nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
    Jésus leur répondit :
« Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir,
sauf la prière. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

La réflexion

L'Évangile du 24 février 2025, tiré de Marc 9, 14-29, nous présente un père désespéré cherchant l'aide de Jésus pour son fils tourmenté par un esprit impur. Après l'échec des disciples à guérir l'enfant, le père s'adresse à Jésus en disant : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours ! » Jésus lui répond : « Tout est possible pour celui qui croit. » Le père s'exclame alors : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »

Aelf

Cette interaction met en lumière la tension entre la foi et le doute, une expérience profondément humaine. Le père, confronté à la souffrance de son enfant, exprime une foi mêlée d'incertitude. Son cri du cœur, « Viens au secours de mon manque de foi », résonne en chacun de nous lorsque nous faisons face à des situations qui dépassent notre compréhension ou nos capacités.

Jésus souligne ici l'importance de la foi authentique, non pas une certitude absolue, mais une confiance humble qui reconnaît ses propres limites. Il rappelle également que certaines situations ne peuvent être surmontées que par la prière, indiquant que la connexion avec le divin est essentielle pour affronter les défis les plus ardus.

En fin de compte, cet Évangile nous invite à embrasser nos vulnérabilités, à reconnaître nos doutes, et à les porter devant Dieu avec sincérité. C'est dans cette démarche humble que notre foi peut grandir et que nous pouvons expérimenter la puissance transformatrice de la prière et de la confiance en Dieu.