Evangile7 avril 2025: l'Évangile et sa réflexion

L'Évangile

 

« Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12-20)

Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. Je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, dit le Seigneur. Qu’il se détourne de sa conduite, et qu’il vive ! Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance. (cf. Ez 33, 11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Pour l’année C (2025), si l’évangile ci-dessous a été lu la veille

En ce temps-là,
Jésus disait aux pharisiens :
« Moi, je suis la lumière du monde.
Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie. »
Les pharisiens lui dirent alors :
« Tu te rends témoignage à toi-même,
ce n’est donc pas un vrai témoignage. »
Jésus leur répondit :
« Oui, moi, je me rends témoignage à moi-même,
et pourtant mon témoignage est vrai,
car je sais d’où je suis venu,
et où je vais ;
mais vous, vous ne savez ni d’où je viens,
ni où je vais.
Vous, vous jugez de façon purement humaine.
Moi, je ne juge personne.
Et, s’il m’arrive de juger,
mon jugement est vrai
parce que je ne suis pas seul :
j’ai avec moi le Père, qui m’a envoyé.
Or, il est écrit dans votre Loi
que, s’il y a deux témoins,
c’est un vrai témoignage.
Moi, je suis à moi-même mon propre témoin,
et le Père, qui m’a envoyé, témoigne aussi pour moi. »
Les pharisiens lui disaient :
« Où est-il, ton père ? »
Jésus répondit :
« Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ;
si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. »

Il prononça ces paroles
alors qu’il enseignait dans le Temple,
à la salle du Trésor.
Et personne ne l’arrêta,
parce que son heure n’était pas encore venue.

Sa réflexion

 

L'Évangile du 7 avril 2025, selon saint Jean (8, 1-11), relate l'épisode de la femme adultère présentée à Jésus par les scribes et les pharisiens. Ils cherchent à le piéger en lui demandant s'il convient de la lapider, conformément à la Loi de Moïse. Jésus, après un moment de silence où il écrit sur le sol, leur répond : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Un à un, les accusateurs s'éloignent, laissant Jésus seul avec la femme. Il lui dit alors : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » ​

Ce passage évangélique nous invite à une profonde introspection sur notre tendance à juger autrui. Les accusateurs de la femme, convaincus de leur propre droiture, sont confrontés par Jésus à leur propre condition de pécheurs. Cette scène révèle la facilité avec laquelle nous pouvons pointer du doigt les fautes des autres, tout en négligeant nos propres imperfections.​

Jésus, par son attitude, incarne la miséricorde divine. Il ne minimise pas la gravité du péché, mais offre à la femme une chance de rédemption, une opportunité de transformation. Cette approche souligne l'importance de l'amour et du pardon dans nos relations humaines. Elle nous rappelle que chaque individu, malgré ses erreurs, conserve une dignité et une capacité à changer.​

En méditant sur cet Évangile, nous sommes appelés à examiner nos propres cœurs. Sommes-nous prompts à juger, ou cherchons-nous à comprendre et à pardonner ? Reconnaissons-nous nos propres fautes avec humilité, ou sommes-nous aveuglés par l'orgueil ? Jésus nous enseigne ici que la véritable justice est inséparable de la compassion. Il nous invite à être des artisans de paix, à tendre la main à ceux qui chutent, et à croire en la possibilité de rédemption pour chacun.

Ainsi, cet Évangile nous interpelle sur notre humanité partagée, sur notre besoin commun de grâce et de pardon. Il nous pousse à dépasser les jugements hâtifs pour embrasser une attitude d'amour et de compréhension, reflétant ainsi la lumière du Christ dans notre monde.

Date de dernière mise à jour : 06/04/2025

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