Le chevalier et la flamme

 

Il était une fois, dans un royaume lointain, un jeune chevalier nommé Élias. Depuis son enfance, il avait appris à manier l’épée et à combattre avec bravoure, mais il avait surtout hérité Contesd’un précieux enseignement de son père : "Le vrai courage n’est pas dans la force des armes, mais dans la force du cœur."

Un jour, le roi fit appel à ses chevaliers. Un seigneur cruel, le Duc Morvan, opprimait un village en exigeant des impôts injustes, affamant les paysans et brûlant les maisons de ceux qui refusaient d’obéir. Beaucoup tremblaient à l’idée de s’opposer à lui, car son armée était puissante.

Élias, lui, ne put rester indifférent. "Si nous ne défendons pas ceux qui souffrent, qui le fera ?" dit-il aux autres chevaliers. Mais plusieurs baissèrent la tête, murmurant que ce combat était perdu d’avance.

Alors, seul, Élias partit vers le village. En chemin, il rencontra une vieille femme qui portait une petite lanterne. "Où vas-tu, chevalier ?" demanda-t-elle.

"Je vais défendre ceux qui n’ont personne pour les protéger," répondit-il.

La vieille femme hocha la tête et lui tendit sa lanterne. "Alors prends cette flamme. Elle ne s’éteint que dans le cœur de ceux qui renoncent au bien."

Intrigué, Élias accepta le don et poursuivit sa route.

Arrivé au village, il trouva les habitants terrorisés. "Nous sommes trop faibles," disaient-ils, "nous ne pouvons rien contre le Duc Morvan."

"Alors je me battrai pour vous," déclara Élias.

Mais au lieu de dégainer son épée, il alluma la lanterne et la plaça au centre de la place. "Cette flamme est la lumière du courage et de la justice. Tant qu’elle brûlera, nous ne serons pas vaincus."

Inspirés par ses paroles, les villageois retrouvèrent espoir. Ensemble, ils se levèrent contre l’oppression. Quand le Duc Morvan arriva avec ses hommes, il trouva un peuple uni, debout, prêt à défendre sa liberté.

Voyant cela, plusieurs soldats du Duc, touchés par la force de leur détermination, refusèrent de se battre contre des innocents. Morvan, privé de soutien, s’enfuit, vaincu non par l’épée, mais par le courage d’un peuple éveillé.

Quand la paix revint, Élias chercha la vieille femme pour lui rendre la lanterne, mais elle avait disparu. Il comprit alors que la véritable lumière ne venait pas d’un objet, mais du feu intérieur qui brûlait dans le cœur de ceux qui choisissaient de défendre le bien.

Et ainsi, la flamme d’Élias ne s’éteignit jamais, car elle continua à briller dans les âmes de ceux qui osaient protéger la justice et la vérité.

Date de dernière mise à jour : 25/02/2025

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