Sa réflexion
En ce mercredi de la 7ᵉ semaine du Temps Ordinaire, l'Évangile selon saint Marc (Mc 9, 38-40) nous présente une situation où Jean, l'un des Douze, rapporte à Jésus qu'ils ont vu quelqu'un chasser des démons en son nom et qu'ils ont tenté de l'en empêcher, car il ne faisait pas partie de leur groupe. Jésus leur répond : « Ne l'en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n'est pas contre nous est pour nous. »
Cette réponse de Jésus nous invite à réfléchir sur notre tendance humaine à l'exclusivité et au sectarisme. Souvent, nous avons tendance à considérer avec méfiance ou jalousie ceux qui n'appartiennent pas à notre cercle restreint, même s'ils accomplissent des actions positives. Jésus nous enseigne ici l'importance de reconnaître et de valoriser le bien, quelle que soit son origine.
Le Pape François, lors de l'Angélus du 26 septembre 2021, a commenté ce passage en soulignant que les paroles de Jésus révèlent une tentation et offrent une exhortation. La tentation est celle de la fermeture, de penser avoir « l'exclusivité sur Jésus » et de considérer les autres comme des étrangers. L'exhortation est d'éviter cette fermeture, car « toute fermeture tient en effet à distance ceux qui ne pensent pas comme nous et cela est la racine de nombreux maux de l'histoire ».
Dans notre vie quotidienne, cet enseignement nous pousse à dépasser nos préjugés et à accueillir avec bienveillance ceux qui œuvrent pour le bien, même s'ils ne partagent pas exactement nos croyances ou nos affiliations. En reconnaissant le bien là où il se trouve, nous contribuons à bâtir une communauté plus inclusive et harmonieuse, reflétant ainsi l'amour universel que Jésus nous enseigne.
Que cet Évangile nous inspire à ouvrir nos cœurs et nos esprits, à célébrer le bien en toute personne, et à collaborer ensemble pour le bien commun, au-delà de nos différences.