Nous savons l’importance de la vie de famille. Même pur les nombreuses personnes vivant seules, la famille, au sens large, compte beaucoup. Le succès des
« cousinades » et des généalogies va grandissant : nous avons besoin d’entretenir ces liens de filiation. La fête de ce dimanche nous dit aussi quelle est, dans le Christ, notre véritable famille : elle n’est autre que la famille humaine ! Venu pour révéler au monde le visage du Père, le Christ fait de nous tous les « enfants de Dieu », frères et sœurs en son amour. Cette famille va donc vivre, elle aussi, ses temps forts de rencontre et de fête, et toute la solidarité qui, dans l’amour, doit unir tous ses membres.
Comment, concrètement, vivre cette appartenance ? Nous n’avons pas à chercher des grandioses réalisations ou à fuir dans de lointaines initiatives. Un premier élément, bien simple mais sans doute exigeant, est de ne jamais prier Notre Père de façon machinale ou automatique : s’adresser à Dieu en lui disant « Notre Père », c’est en effet le reconnaître Père de tous les hommes, et donc les accepter tous comme nos frères, sans exclusive… A un deuxième niveau, nous ferons de notre pratique de la charité non pas quelque chose que nous ferions pour « les autres », mais un réel partage au nom de l’amour fraternel qui nous unit dans le même Père.