Evangile6 avril 2025: l'Évangile et sa réflexion

L'Évangile

 

« Celui d’entre-vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à jeter une pierre » (Jn 8, 1-11)

Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi.
Maintenant, dit le Seigneur,
revenez à moi de tout votre cœur,
car je suis tendre et miséricordieux.
Gloire à toi, Seigneur.
Gloire à toi. (cf. Jl 2, 12b.13c)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
            Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
    Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
    et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
    Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
    Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
    Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
    Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
    Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
    Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
    Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »

sa réflexion

 

L'Évangile du dimanche 6 avril 2025 (Jean 8, 1-11) relate l'épisode de la femme adultère présentée à Jésus par les scribes et les pharisiens. Ils lui demandent si elle doit être lapidée, conformément à la Loi de Moïse. Jésus, après un moment de silence où il écrit sur le sol, leur répond : « Que celui d'entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter une pierre. » L'un après l'autre, tous s'en vont, laissant Jésus seul avec la femme. Il lui dit alors : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » ​

Cette scène nous invite à réfléchir sur plusieurs aspects fondamentaux de la condition humaine :

1. La tendance au jugement : Les accusateurs de la femme sont prompts à souligner sa faute, oubliant leurs propres imperfections. Cette attitude résonne avec nos propres inclinations à juger autrui sans introspection. Jésus nous rappelle ici l'importance de l'humilité et de la conscience de nos propres faiblesses avant de condamner les autres.​

2. La puissance du pardon : Jésus, bien qu'étant le seul sans péché, choisit de ne pas condamner la femme. Son pardon est inconditionnel et libérateur. Il nous enseigne que le pardon véritable offre une chance de rédemption et de renouveau, tant pour celui qui le reçoit que pour celui qui l'accorde.​

3. L'appel à la transformation personnelle : En disant « Va, et désormais ne pèche plus », Jésus exhorte la femme à changer de vie. Ce n'est pas une simple absolution, mais une invitation à une métamorphose intérieure, à une conversion sincère. Cela nous rappelle que le pardon divin est toujours accompagné d'un appel à grandir et à s'améliorer.​

En somme, cet Évangile nous interpelle sur notre propre humanité, notre propension à juger, notre capacité à pardonner et notre volonté de nous transformer. Il nous invite à embrasser la compassion et à reconnaître en chaque individu la possibilité d'un nouveau départ.​

Date de dernière mise à jour : 06/04/2025

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