sa réflexion
L'Évangile du dimanche 6 avril 2025 (Jean 8, 1-11) relate l'épisode de la femme adultère présentée à Jésus par les scribes et les pharisiens. Ils lui demandent si elle doit être lapidée, conformément à la Loi de Moïse. Jésus, après un moment de silence où il écrit sur le sol, leur répond : « Que celui d'entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter une pierre. » L'un après l'autre, tous s'en vont, laissant Jésus seul avec la femme. Il lui dit alors : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
Cette scène nous invite à réfléchir sur plusieurs aspects fondamentaux de la condition humaine :
1. La tendance au jugement : Les accusateurs de la femme sont prompts à souligner sa faute, oubliant leurs propres imperfections. Cette attitude résonne avec nos propres inclinations à juger autrui sans introspection. Jésus nous rappelle ici l'importance de l'humilité et de la conscience de nos propres faiblesses avant de condamner les autres.
2. La puissance du pardon : Jésus, bien qu'étant le seul sans péché, choisit de ne pas condamner la femme. Son pardon est inconditionnel et libérateur. Il nous enseigne que le pardon véritable offre une chance de rédemption et de renouveau, tant pour celui qui le reçoit que pour celui qui l'accorde.
3. L'appel à la transformation personnelle : En disant « Va, et désormais ne pèche plus », Jésus exhorte la femme à changer de vie. Ce n'est pas une simple absolution, mais une invitation à une métamorphose intérieure, à une conversion sincère. Cela nous rappelle que le pardon divin est toujours accompagné d'un appel à grandir et à s'améliorer.
En somme, cet Évangile nous interpelle sur notre propre humanité, notre propension à juger, notre capacité à pardonner et notre volonté de nous transformer. Il nous invite à embrasser la compassion et à reconnaître en chaque individu la possibilité d'un nouveau départ.